PMA, FIV, Insémination : L’histoire d’une abonnée
02 • 03 • 2021
L’histoire d’une abonnée … Merci de son partage
Voilà plus de 19 mois qu’avec mon conjoint nous essayons d’avoir un enfant.
Depuis plus de 6 ans je ne prends plus la pilule et à l’âge de 19 ans je suis tombée enceinte naturellement.
On s’est dit que bon ça serait plutôt simple et les mois passent et rien !
Ça commence à nous prendre la tête, à être impactant sur notre vie de couple et tout cela amplifié par le confinement.
Nous avons suivi les conseils de ma sœur, en PMA elle depuis 6 ans, de consulter son spécialiste et nous avons pris rdv fin mars 2020.
À la suite de ce RDV, nous repartons avec une tonne de tests, avec des noms imprononçables, car les 5 sans pilule la titillent un peu. Nous essayons tant bien que mal de trouver des créneaux pour faire tous ces examens car avec le COVID rien n’était ouvert.
Et bien sûr pendant que moi j’étais là-dedans tous les 15 jours/un mois une copine m’appelait pour m’annoncer sa grossesse ! Très dure moralement à supporter.
Nous faisons donc tous les exams et mi-juin nous revoyons la spécialiste qui nous dit que tout va bien. Elle me redonne des examens à passer pour lesquels je prends RDV en septembre afin de laisser passer l’été. Nous avons un rendez-vous fin septembre avec la spécialiste et tout va bien donc elle nous prévoit une première insémination mi-octobre qui échoue.
Cet échec m’a beaucoup impacté je prends donc la décision d’être suivi par une psy hypnotiseuse spécialisée en PMA. Nous recommençons le mois suivant et échec à nouveau ! J’ai une copine qui était au même stade que moi et pour qui la 2ème insémination a marché et là ça m’a anéantie.
Aucune jalousie mais à se demander pourquoi ça ne marche pas pour moi et toutes mes copines y arrivent naturellement et la seule en PMA ça marche du 2eme coup.
On décide de reprendre rdv avec la spécialiste pour partir sur une FIV et nous la planifions sur le cycle de janvier. Mi-janvier je commence le traitement les aller-retours à l’hôpital tous les 2 jours avec échographie et prise de sang.
Quand j’arrive à 17 follicules de matures on me prévoit la ponction. Résultat 16 ovocytes le lendemain 7 fécondés. On me dit que c’est pas mal du tout pour une première FIV.
Le lundi matin (5 jours après la ponction) nous partons mon conjoint et moi pour le transfert avec la boule au ventre de recevoir ce fameux appel t’annonçant que le transfert n’est pas possible.
Il est 7h45 on part de chez nous et là dans la voiture à 8h02 on nous appelle et nos cœurs se déchirent car on sait que c’est une mauvaise nouvelle.
La biologiste nous dit juste qu’il en reste 4 mais qu’ils sont au stade ou on ne peut pas voir s’ils sont transférables et qu’ils nous rappellent demain.
Et le lendemain à 8h00 ils nous appellent pour nous dire qu’il n’y aura pas de transfert car ils sont de très mauvaise qualité et nous donnent rdv avec le biologiste.
Voilà on a enfin trouvé j’ai des ovocytes de mauvaise qualité et il n’y a rien à faire. J’avoue que cette information est très difficile à digérer !
Nous avons donc décidé pour la prochaine FIV de faire un transfert à J3 avec 2 embryons.
Je ne ferai pas de tentatives sur tentative car le corps est trop touché ainsi que le moral.
Nous recommencerons en juin mais si nous avons à nouveau un échec nous partirons sur d’autres solutions.
La PMA est pour un couple un moment très difficile et pas très bien suivi. Personne ne nous met en garde pour tout ce qui se passe lors d’une FIV, des déceptions aux impacts sur le corps. Il manque dans l’univers de la PMA un accompagnement des couples (femmes et hommes).